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Le Sloughi, un lévrier arabe

L'origine du lévrier est incertaine, mais on le retrouve sur des stèles et des bas-reliefs égyptiens dès 5.000 avant Jésus-Christ.

On retrouve des preuves de l'existence du saluki, lévrier persan, à Sumer. Des stèles du cimetière royal de la ville de Ur, à 200 km au Sud Est de Babylone, sur la rive gauche de l'Euphrate, montrent que le lévrier, le saluki en particulier, était élevé et respecté en 2600 avant Jésus Christ.

Les pharaons lui ont rendu hommage par Anubis, animal sacré inspiré du chacal et du lévrier. Il n'est que comparer la posture de cette divinité avec la position typique prise encore aujourd'hui par les lévriers. On peut voir au musée du Caire, dans la salle des momies d'animaux, une momie de saluki parfaitement reconnaissable à la particularité de sa colonne dorsale. Ce lévrier aurait été un compagnon du pharaon Aménophis III, père d'Akhénaton.   

 


 
   

Ce "prince" est souvent considéré comme un chien et il appartient à la dixième classification de cette race, pourtant les spécialistes reconnaissent qu'il est différent en morphologie et en caractère. Il est reconnaissable à sa silhouette aérodynamique qui en fait un coureur hors pair.

On raconte que le Sloughi était le seul chien à pouvoir rentrer dans les tentes des grands dignitaires. Il a été connu des Occidentaux dans les années 1830 et son standard défini en 1938.

Son caractère

Le Sloughi, qui a une ligne magnifique mais qu'on ne croise pas à tous les coins de rues, à la différence de beaucoup de lévriers, a la particularité d'être un bon gardien. Il est très attaché à son maître et très affectueux. Il n'est pas dans du genre exubérant avec force démonstration. Il aime bien la compagnie des enfants, mais se montre distant avec les étrangers. Comme tous les lévriers, le Sloughi s'adapte bien à la vie citadine, avec bien entendu de l'exercice quotidien. 

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